Depuis quelques jours, une dizaine environ, Lyon connait des températures sibériennes avec un froid négatif à deux chiffres.

Même si le soleil est parfois de la partie, en journée le thermomètre ne dépasse jamais le zéro. Conséquence, le gel conserve le gel avec toutes ses conséquences.

En premier lieu, les canalisations qui pètent, l’eau qui gèle comme dans le bassin de la place de la République transformé en patinoire, mais aussi au lac de la Tête d’Or et même dans la Saône. Si cette dernière a bien résistée, elle est maintenant prise en glace dans de nombreux endroits, comme sous le pont Bonaparte en face de Sain-Jean.

Le Rhône charriant quant à lui des blocs de glace, de ci, de là.

Mentionnons également la fontaine des Terreaux et les chevaux de Bartholdi qui font la joie de tous les photographes, sur fond  d’hôtel de ville lyonnais.

Autre conséquence, une pollution atmosphérique entraînée par des particules fines pouvant causer de nombreux problèmes médicaux, aumentés par un froid important.

Même si tout cela est quelque part magique, il faut jouir d’une extrême prudence. Sur route avec les plaques de verglas impromptues, sur les flaques d’eau qui ne sont souvent que gelées qu’en superficie, dans vos canalisations et tuyauteries mal protégées et puis aussi lorsque le  dégel s’annoncera, lui aussi avec son lots de conséquences, compte tenu des phénomènes de rétractation.

Michel Godet Lyon-Saveurs 12 février 2012