Mercredi 19 juin 2013 à 9h00
Alors qu’une conférence de presse se tient (ce matin mercredi 19 juin) au Ministère de l’Agriculture, il est avéré que quatre villes allaient constituer le réseau des cités de la gastronomie : Dijon, Paris-Rungis, Tours et Lyon.
Lyon est donc repêchée !
Une décision que l’on peut qualifier de jésuite, tant il est vrai que cela ne sera plus une ville qui sera Cité internationale de la Gastronomie, mais bel et bien un réseau de villes qui arboreront chacune le label Cité de la gastronomie.
D’aucun disent déjà que les moyens seront atomisés et d’autres que cela s’apparente beaucoup plus à une décision politique, voire de courants politiques…
Pour mémoire, Lyon était très en retard sur ce projet et sans aucun doute les « menaces » de Gérard Collomb auront porté leur fruit:
« Ca se fera avec nous ou nous le ferons seuls ! »
Michel Godet

-Photo ministère
Mercredi 19 juin 2013 à 9h50, communiqué conjoint des ministères:

Aurélie FILIPPETTI, Stéphane LE FOLL, et Guillaume GAROT lancent le réseau des Cités de la Gastronomie

Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la Culture et de la Communication, Stéphane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, et Guillaume GAROT, Ministre délégué à l’Agroalimentaire, ont annoncé ce mercredi 19 juin 2013 la naissance du réseau des Cités de la Gastronomie, en présence des maires des villes sélectionnées :

Dijon, Lyon, Paris-Rungis, et Tours.

Ce réseau d’équipements culturels à destination du grand public fait suite à l’inscription en 2010 par l’UNESCO du « repas gastronomique des Français » au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité, figurant ainsi comme une des toutes premières traditions culinaires au monde à entrer sur cette liste. Cette distinction marquait la reconnaissance à travers notre patrimoine alimentaire de l’importance pour les Français du bien être ensemble, du plaisir du goût, et de l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature.

Pour marquer l’importance accordée à ce patrimoine immatériel et lui donner toute la vitalité et l’accessibilité attendues, la France a décidé de fédérer un réseau de villes toutes mobilisées pour faire vivre la gastronomie autour de cette belle idée des cités de la gastronomie.

L’émergence de ces nouveaux lieux de culture, entièrement et pleinement dédiés aux patrimoines alimentaires, illustrent l’attachement de la France à la promotion d’une dimension essentielle de son identité culturelle.

Intégrée dans un réseau complémentaire, chaque ville sélectionnée contribuera à la dynamique du projet de la manière suivante:

  • La  Cité de la  gastronomie de Dijon,  en liaison étroite avec l’Institut  de  la  vigne  et  la   chaire  UNESCO « culture et traditions du vin » constituera le pôle de référence en matière de valorisation et de promotion de la culture de la vigne et du vin.
  • La  thématique associant « nutrition et santé » prendra une place prépondérante dans les politiques de développement engagées par la Cité de la gastronomie de Lyon, au sein de l’Hôtel dieu.
  • La Cité de la Gastronomie de Paris – Rungis sera pilote pour ce qui relève du développement et de l’animation des marchés – à travers entre autres les halles des trésors gastronomiques -, des produits et des enjeux liés à l’approvisionnement des centres urbains.
  • Le site de Tours sera un pôle moteur dans le domaine des sciences humaines et sociales avec la constitution d’une Université des sciences et des cultures de l’alimentation.
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    COMMUNIQUE DE GERARD COLLOMB:

Pour Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon et Président du Grand Lyon, s’exprimant aux côtés des membres de la Mission française du Patrimoine et des Cultures alimentaires et des représentants des autres collectivités, « Lyon s’attachera à faire jouer l’ensemble des leviers d’action de ses forces vives pour être à l’avant-garde de cette réflexion sur les modes de vie de demain, pour favoriser la recherche sur la nutrition, les comportements alimentaires et leurs relations au goût et à la santé. ».

Le Grand Hôtel-Dieu, lieu historique de résidence de Rabelais, sera l’écrin de la future Cité lyonnaise de la Gastronomie. Son ouverture est prévue début 2017, à l’issue de sa réhabilitation par le groupeEiffage.

« La cuisine est un élément constitutif de l’identité lyonnaise ». C’est par ces mots que Gérard Collomb s’est félicité de la participation de Lyon dans ce projet, citant le livre de Curnonsky et de Marcel Grancher « Lyon Capitale mondiale de la Gastronomie », dont le titre prémonitoire demeure indissociablement lié à l’image de la ville.

« Lyon, c’est bien sûr la ville de Paul Bocuse qui a fait entrer la cuisine dans la modernité ». Entouré de Christian TêtedoieRégis Marcon, chefs étoilés, et du directeur de l’Institut Paul Bocuse Hervé Fleury -témoins de la mobilisation de toute une ville résolue à apporter l’ensemble de ses atouts à ce projet- Gérard Collomb a tenu à rendre hommage au plus célèbre des ambassadeurs de la gastronomie dans le monde, toujours au cœur des innovations culinaires de sa ville, et fédérateur de toute une génération d’acteurs de la gastronomie.



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« Cité de la gastronomie » : Aurélie FILIPPETTI, Stéphane LE FOLL et Guillaume GAROT favorables à la constitution d’un réseau des Cités de la Gastronomie

Paris le 11/01/2013

Ministre de la Culture et de la
Communication

Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

Ministre délégué chargé
de l’Agroalimentaire

©Xavier.Remongin/Min.­Agri.Fr

La ministre de la culture et de la communication, le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt et le ministre délégué chargé de l’agroalimentaire ont reçu vendredi 11 janvier la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA). Le Président de celle-ci a présenté et remis aux ministres son rapport d’évaluation des projets déposés en réponse à l’appel à candidature « Cité de la Gastronomie » lancé en avril 2012.

La mission préconise « l’instauration d’un dispositif original et fédérateur, un réseau de Cités de laGastronomie, dont le socle serait constitué par les projets de Tours, Paris-Rungis et Dijon ». Elle souligne également que « Lyon ne doit pas être exclu du schéma proposé ». En revanche, le projet de Beaune jugé « très difficilement réalisable » par la mission a été écarté.

Les ministres ont salué le travail réalisé au cours des derniers mois et souligné la qualité des projets préparés par les villes candidates. Les Ministres ont souhaité que des éléments complémentaires soient apportés aux dossiers sélectionnés par la mission, en particulier le plan de financement (investissement et fonctionnement) des Cités candidates mais aussi le contenu de l’offre culturelle, la dimension pédagogique, éducative et scientifique de leur projet.

Les Ministres ont donné aux villes candidates jusqu’à mi avril pour rassembler les éléments nécessaires permettant d’annoncer leur décision définitive fin avril. Les Ministres se sont dits favorables à la constitution d’un réseau de Cités de la gastronomie dès lors que le choix retenu permettra la meilleure valorisation du « repas gastronomique des Français », objet de l’inscription au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ce réseau pourra être ultérieurement ouvert à d’autres villes candidates, représentatives de la diversité des régions de France.