Le 4 juillet 2015, jour de l’Independance Day, depuis Bonn (Allemagne) le comité du patrimoine mondial de l’organisation onusienne a inscrit Beaune et Reims au Patrimoine mondial de l’humanité.

Pour Reims (Marne)  sous la dénomination coteaux, maisons et caves de Champagne

et pour Beaune (Côte d’Or): climats du vignoble français de Bourgnogne.

Reims l’attendait !

Les coteaux, maisons et caves de Champagne correspondent aux « lieux où fut développée la méthode d’élaboration des vins effervescents, grâce à la seconde fermentation en bouteille, depuis ses débuts au XVIIe siècle jusqu’à son industrialisation précoce au XIXe siècle », explique l’Unesco.

Sont concernés les vignobles historiques d’Hautvilliers, Aÿ et Mareuil-sur-Aÿ, la colline Saint-Nicaise à Reims et l’avenue de Champagne et le Fort Chabrol à Epernay.

Trois entités qui représentent « la totalité du processus de production de champagne ».

Beaune et Dijon récompensées

(Vente des Hospices de Beaune. Archives Michel Godet)

En Bourgogne, les vignobles se définissent essentiellement en climat: des parcelles de vignes précisément délimitées sur les pentes de la côte de Nuits et de Beaune, au sud de Dijon. Ces parcelles donnant chacune un caractère unique au vin.

Le patrimoine de l’Unesco a inscrit les climats de Bourgogne dans la catégorie « Paysage culturel »  avec l’indication suivante: « est composé de deux éléments : le premier couvre des parcelles viticoles, les unités de production associées, des villages et la ville de Beaune ». « La seconde composante est le centre historique de Dijon qui matérialise l’impulsion politique donnée à la formation du système des climats », précise l’Unesco.

On ne peut que se réjouir de cette décision qui, certes est fondée sur la valeur des projets, mais aussi et surtout sur la travail accompli depuis de nombreux mois par l’ensemble des protagonistes, également soutenus par les élus.

On continuera donc longtemps encore à voir de nombreux étrangers, dont une forte représentation asiatique, attendant leur train sur les bancs de la petite gare de Beaune (21).

Michel Godet